|
Bâtons de
confréries
|
Contre l'insécurité provoquée par les
invasions, contre les abus du pouvoir féodal naît à partir du Xe siècle l'idée
d'associations, de corporations d'artisans, de sociétés de marchands, de groupements de
charité, qui obtiendront des chartes et des droits .
Cliquez sur les
miniatures puis sur la flèche "Précédente
Cet esprit d'association a pris la forme de
confréries religieuses. Parmi les objets symboliques de toutes confréries, figure le
bâton couronné de la statue du saint patron. Les confréries avaient leur place dans
l'église paroissiale, et leur bâton était fixé au bout de leur banc réservé. |
|
|
Mais les vols dans les églises sont devenus si
fréquents qu'on ne trouve plus ces bâtons que dans les placards des sacristies et les
greniers des presbytères, ou mieux, dans les musées d'art régionaux. |
|
Les orfèvres, mais aussi les forgerons et les
agriculteurs avaient choisi pour patron Saint Éloi, orfèvre de métier. Ayant reçu
commande d'un siège pour le roi Clotaire II, avec le métal octroyé, il fit deux
sièges, prouvant son habileté et son honnêteté. Il devint ministre et conseiller
de Clotaire puis de Dagobert. Puis il fut choisi comme évêque de Noyon. Il est
représenté en évêque, avec devant lui une enclume et un marteau. |
Saint Roch était le patron d'une confrérie de
charité qui se consacrait au soins des malades, et plus spécialement des pestiférés.
En effet, Roch était parti en pèlerinage, comme l'indique les coquilles sur son chapeau
et sa poitrine. Arrivé dans une ville où la peste sévissait, il soigna les malades.
Atteint à son tour, le bubon de la peste apparaît sur sa jambe. Il se retire dans
une forêt pour mourir, mais un chien lui apporte chaque jour à manger, et finalement un
ange le guérit.
|
|
|
|
|
Saint Nicolas était le patron des garçons, mais aussi des
mariniers |
Saint Hubert protégeait les chasseurs |
Saint Antoine guérit du mal des ardents et protège les
éleveurs de porc |
webmaster
dba
|