L'autre mur de la
Commune
 |
Tout le monde connaît le mur
des fusillés de la Commune (1871), devenu le point de ralliement des Communistes du monde
entier. Mais lorsqu'on longe le cimetière du Père Lachaise à l'extérieur, le
long du square Samuel de Champlain, on aperçoit un autre mur, qui évoque le même
événement mais dans un autre esprit. |
Ce mur est méconnu car pour
bien le comprendre, il faut y venir un soir d'été, vers 18h , quand le soleil est
rasant.
|
Cliquer sur les miniatures, puis sur la
flèche "Précédent"

|
Ce monument veut évoquer le souvenir des victimes des révolutions, et en
particulier de la Commune, des deux côtés. La France tente de faire un rempart de son
corps à toute une foule dont les visages surgissent au fur et à mesure que le soleil les
met en relief. |
 |
Il y a l'intellectuel et
l'ouvrier; le prêtre qui bénit, rappel des otages massacrés à la Roquette et rue
Haxo, aussi bien que le Fédéré en uniforme comme ceux qui furent fusillés après les
derniers combats, la maman qui tient son bébé dans ses langes, etc.
|
Tous ces visages anonymes
surgissent de l'ombre un instant, déterminés, souffrants, parfois réduits à l'état
d'un regard qui dit "Pourquoi?"
|
Au ras du sol, une phrase de
Victor Hugo résume le message de ce monument: |
Ce que nous demandons à l'Avenir,
Ce que nous voulons de lui,
C'est la justice -
Ce n'est pas la vengeance. |
 |

Retour Père Lachaise

|