Les Chapelles          

L'époque romantique avait été marquée par le culte du héros solitaire et les monuments inspirés de l'Antiquité. Après la guerre de 1870, la bourgeoisie montante  va étaler ses valeurs jusque dans les cimetières. Ainsi les tombes individuelles diminuent en nombre et les sépulture familiales se multiplient. Elles passent de 5% en 1864 à 55% en 1900. 

Et comme on aura des enfants et des petits enfants, on prend facilement des concession à perpétuité. 

Dans cet esprit se développent les chapelles funéraires familiales dont la diffusion atteint son maximum entre 1880 et la fin du siècle pour ne décliner qu'après la guerre de 1914. 

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Ce type de monument voit le jour en France dès 1860. Il prend la structure d'un petit édifice, maison en réduction, avec son toit à deux pans et pignon sur rue pourrait-on dire. Le nom de la famille est écrit en grosses lettres au dessus de la porte comme sur une devanture . "Réduction symbolique dans la ville des morts de  l'habitat des vivants" dit Vovelle

En effet, au Père Lachaise existent de véritables rues bordées des deux côtés par ces petites maisons d'avant 1914. 

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chapelle.jpg (36278 octets) Mais beaucoup sont aussi des églises en réduction, de petites églises familiales néogothiques, avec un autel, une croix, un prie-dieu, des chandeliers, des statues, des vitraux... quand ils n'ont pas été volés ou détruits. pl01.jpg (32209 octets)
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Une chapelle - église

 et ses vitraux

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