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La danse
macabre
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Ce thème a été reproduit en de nombreux endroits. Le plus célèbre était
peint sur les murs du cimetière des Innocents à Paris, avec des textes de
Gerson.
Le sujet : des couples de figures, un mort qui saisit un vivant, 32
personnages . Tous les états de vie y figurent, du pape à l'empereur, jusqu'au
laboureur et à l'enfant. Tout homme est mortel, tous sont égaux devant la
mort. Tous seront jugés selon leurs mérites
Le cimetière a été détruit en 1633, mais la danse macabre avait été
recopiée en incunable par Guyot Marchant en 1485. Il existe aussi une danse
macabre des femmes.
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Le thème se retrouve à l'abbaye de la Chaise-Dieu en
une longue esquisse
Camille Saint-Saens s'est inspiré de celle qui
ornait les piliers de l'Aître Saint Maclou, à Rouen, et
qui furent très abîmés à la Révolution |
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Le pont de la Chapelle à Lucerne, qui enjambe le lac
est orné d'une série de tableaux reprenant le thème avec beaucoup
d'imagination. Celle de Bâle, commandée à la suite de la peste
qui avait ravagé la ville, et le Concile en 1439, n'existe plus et
n'est connue que par des gravures de 1621.
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